"Cette série de toiles me permet d'accomplir plusieurs désirs à la fois, car selon que je compose les toiles de façon arithmétique, géométrique ou intuitive, cela fait appel à la concentration, le calcul, le feeling, etc. et mes séances prennent des tournures parfois méditatives, chorégraphiques, chimiques et diversement jouissives. J'aime le paradoxe entre cette répétition de coups de pinceaux, parfois mécanique, et la multitude de petits accidents, coulures et giclées, qui donnent toute sa vie au tableau."
En 2015, Mambo commençait une nouvelle série de peintures abstraites, dans son atelier d’Echo Park, à Los Angeles. Comme le concept de ces toiles était très divergent de celles pour lesquelles il était connu auparavant, il décida de les signer de son prénom, Flavien, au lieu de son surnom Mambo. Ces œuvres sont des variations de géométrie, couleur et texture, à partir d’un seul geste : un coup de pinceau vertical. Elles sont le résultat de recherches réalisées dix ans plus tôt à Paris, ainsi que des années passées comme assistant de Sol LeWitt, au milieu des années 90, dont il a appris les techniques et observé le process. Tour à tour expressionniste, optique ou minimal, Mambo s’amuse, au travers de Flavien, à donner sa version des styles qu’il aime, se les réapproprie et les partage. Parmi les artistes qu’il cite comme influents pour lui, il y a Franck Stella, Ellsworth Kelly, Yayoi Kusama, Piet Mondrian, Jackson Pollock, mais bien d’autres encore.
"Mes centres d’intérêt sont l’humanité, la société et la nature. Mes œuvres illustrent l’ADN, les neurones et les synapses, comme une métaphore des réseaux, qu’ils soient écologique ou politique, urbain ou technologique. Je veux révéler leurs similitudes, leurs connexions et à quel point les éléments sont interdépendants, tout comme nous, humains. Cette série de toiles me permet d'accomplir plusieurs désirs à la fois, car selon que je compose les toiles de façon arithmétique, géométrique ou intuitive, cela fait appel à la concentration, le calcul, le feeling, etc. et mes séances prennent des tournures parfois méditatives, chorégraphiques, chimiques et diversement jouissives. J'aime le paradoxe entre cette répétition de coups de pinceaux, parfois mécanique, et la multitude de petits accidents, coulures et giclées, qui donnent toute sa vie au tableau. Le titre "Robot Poetry" est un fantasme : j'aimerais apprendre à un robot à peindre comme je le fais et que ses erreurs, ses maladresses, soient aussi belles que le miennes, que l'on efface un peu ensemble la limite entre intuition et hasard."
"Mes centres d’intérêt sont l’humanité, la société et la nature. Mes œuvres illustrent l’ADN, les neurones et les synapses, comme une métaphore des réseaux, qu’ils soient écologique ou politique, urbain ou technologique. Je veux révéler leurs similitudes, leurs connexions et à quel point les éléments sont interdépendants, tout comme nous, humains. Cette série de toiles me permet d'accomplir plusieurs désirs à la fois, car selon que je compose les toiles de façon arithmétique, géométrique ou intuitive, cela fait appel à la concentration, le calcul, le feeling, etc. et mes séances prennent des tournures parfois méditatives, chorégraphiques, chimiques et diversement jouissives. J'aime le paradoxe entre cette répétition de coups de pinceaux, parfois mécanique, et la multitude de petits accidents, coulures et giclées, qui donnent toute sa vie au tableau. Le titre "Robot Poetry" est un fantasme : j'aimerais apprendre à un robot à peindre comme je le fais et que ses erreurs, ses maladresses, soient aussi belles que le miennes, que l'on efface un peu ensemble la limite entre intuition et hasard."
© Flavien Demarigny / © Speerstra Gallery