Aurel Prevost transforme ainsi le papier en un univers riche en références et en symboles, souvent issus du règne animal, qui se trouvent en symbiose avec une flore foisonnante.
"Vegetal obsession" s’inscrit dans une évolution artistique harmonieuse d’Aurel Prevost, toujours en collaboration avec la Speerstra Gallery. Après "Gratia Plena" en 2014 et "Suggest" en 2016, le jeune artiste continue de développer son travail, toujours fidèle à sa technique de découpe tranchante et fine du papier.
Pourtant, malgré cette fidélité à l’art du papier découpé, le contenu des ouvrages d’Aurel s’est progressivement métamorphosé. Car si le jeune artiste entremêle souvent l’être humain et la nature dans ses œuvres, cette fois, l’univers végétal prend le dessus. Une trace de l’homme demeure néanmoins présente à travers sa silhouette, son vêtement, mais elle se fait de plus en plus discrète. Comme si la nature, telle une énorme plante carnivore, dévorait délicatement l’être humain pour recouvrer ses droits. Transformation légèrement cruelle mais splendide.
Une transmutation qui donne notamment lieu à une une œuvre de nature morte majestueuse, inspirée de la peinture hollandaise, à la découpe fine et minutieuse, avec des fleurs en coulure. Aurel Prevost démontre une fois de plus son sens du détail, de la grandeur et de l’esthétique. Un coup de scalpel qui tranche, mais avec grâce et délicatesse. La contradiction entre l’outil employé et le geste exécuté traduit la dualité et la sensibilité qui transparaissent à travers les œuvres de l’artiste.
Cette sensibilité, qu’Aurel Prevost éprouve d’ailleurs pour l’univers végétal, le pousse également à créer une dualité entre la nature et l’urbanité dans ses œuvres. Une idée, ou plutôt une nécessité, qui lui permet d’approfondir son travail et de transposer sa méticulosité sur des éléments architecturaux. Une découverte de nouvelles formes géométriques qui témoigne de l’évolution mais aussi de l’imagination inépuisable de l’artiste.
Aurel Prevost transforme ainsi le papier en un univers riche en références et en symboles, souvent issus du règne animal, qui se trouvent en symbiose avec une flore foisonnante.
Une transmutation qui donne notamment lieu à une une œuvre de nature morte majestueuse, inspirée de la peinture hollandaise, à la découpe fine et minutieuse, avec des fleurs en coulure. Aurel Prevost démontre une fois de plus son sens du détail, de la grandeur et de l’esthétique. Un coup de scalpel qui tranche, mais avec grâce et délicatesse. La contradiction entre l’outil employé et le geste exécuté traduit la dualité et la sensibilité qui transparaissent à travers les œuvres de l’artiste.
Cette sensibilité, qu’Aurel Prevost éprouve d’ailleurs pour l’univers végétal, le pousse également à créer une dualité entre la nature et l’urbanité dans ses œuvres. Une idée, ou plutôt une nécessité, qui lui permet d’approfondir son travail et de transposer sa méticulosité sur des éléments architecturaux. Une découverte de nouvelles formes géométriques qui témoigne de l’évolution mais aussi de l’imagination inépuisable de l’artiste.
Aurel Prevost transforme ainsi le papier en un univers riche en références et en symboles, souvent issus du règne animal, qui se trouvent en symbiose avec une flore foisonnante.
© Speerstra Gallery