Speerstra Gallery Paris présente "Crapule Club" regards croisés sur la photographie argentique

12 Novembre - 17 Décembre 2022
L’exposition met en lumière les murmures visuels d’une jeunesse désinhibée et insolente. Elle dessine peu à peu les désidératas d’un monde meilleur. Spectateurs du monde libre, les artistes exhibent des archives prises sur le vif, d’une partie alternative de la ville.
Parmi les ombres de la ville, en apesanteur entre les toits et le bitume : une dizaine de photographes se réunissent sous la bannière du Crapule Club.
L’exposition met en lumière les murmures visuels d’une jeunesse désinhibée et insolente. Elle dessine peu à peu les désidératas d’un monde meilleur. Spectateurs du monde libre, les artistes exhibent des archives prises sur le vif, d’une partie alternative de la ville.
À travers les tourbillons des bombes de peinture et d’innombrables pellicules brûlées, Crapule 2000 rassemble de jeunes talents de la culture analogique. Des électrons libres aux rêves enflammés et optimistes capturent les multiples visages des paradoxes de la société.
Venez découvrir des regards croisés sur la photographie argentique et l’espoir audacieux de toute une nouvelle génération.
 

Avec : Crapule 2000 - Poushka - Bonsoir Mathilda - Roomy The Kid - Solune Fontaine - Cream Company - Jam2luxe - Fanchon - Ecilop - Callogreo - R12logic - F8teu - Lili

 

Cream Company, Genève : "J’aime l’argentique, car contrairement au digital, ça permet de laisser une trace. Je photographie ce qui me touche ou ce que je trouve beau : la violence, la beauté, l'adrénaline et l'amour. "

 

Callogreo, Paris : "Photographe depuis quelques années, mon œil oscille entre reportage et mode, j’aime photographier l’humain avant tout. J’ai choisi le médium de l’argentique pour son côté instinctif, son authenticité et son grain. Je souhaite être le plus proche possible de la réalité et du monde qui nous entoure."

 

Jam2luxe, Lausanne : "Je m'appelle Jamal, j’ai 21 ans et ça fait maintenant trois ans que je trimballe mon Olympus partout. Des rencontres m'ont permis de porter un autre regard sur la photographie et d'en faire quelque chose de nouveau et de sincère."

 

Bonsoir Mathilda, Lyon : "Sous la photographie de Bonsoir Mathilda se dessine l’iceberg des mondes alternatifs. Patiente et discrète spectatrice de la nuit, elle capture dans des images analog teintées de bleu, les archives de sa génération. Selon elle, l’argentique nous rappelle à quel point il est important de sortir de l’immatériel."

 

Ecilop, Paris : "Hormis jouer a spider man et faire des mega grands dessins, Ecilop fait aussi plein d’autres trucs bizarres comme construire des appartements dans le métro, hacker des vélos jump ou se jouer à se déguiser dans des casses de la police."

 

Lili, Paris: "Née en 1995 à Paris, Lili Lévy-Lajeunesse étudie à Bruxelles où elle obtient un diplôme en graphisme et photographie à l’ERG (École de Recherche Graphique). Depuis, c’est à Paris qu’elle photographie son quotidien, donnant à voir une vision intimiste de sa génération, son désarroi, ses doutes, ses joies, ses luttes et ses nuits. La photographie comme une tentative d’arrêter le temps et d’empêcher l’oubli de ceux qui lui sont importants."

 

R12logic, Paris : "Idris Surena est un créatif originaire de, et basé à Montreuil. Avant l’argentique, c’est avec le polaroïd qu’il commence en 2015 à photographier ce qui l’environne et plaît à son œil : sourires et péripéties de l’entourage, instants de fête et de naturel, géométrie architecturale. R12logic prend en photo une équipe sur place. C’est d’abord le graffiti qui l’incite au vagabondage, il voyage, c'est secret, et sur place. Mélomane inspiré par la culture rave et les sons UK (drum’n’bass, 2-step, jungle, breakbeat, dubstep) la plupart de ses images naissent la nuit dans des cercles alternatifs, quand la liberté n’est plus compromise. Insolente, aucune mise en scène. Entre cynisme et humilité, R12logic est aussi rien2Bbien sous son alias de tatoueur, médium qui lui permet de matérialiser sur peau son imaginaire médiéval, urbain, fantaisiste et anthropomorphe. Un moyen de fuir vers l’avant."

 

Fanchon, Paris : "L’inspecteur Fanchon enregistre des preuves de notre existence, les instants futiles, les poussières d'étoiles que ses amis lui offrent. Il tente de capturer la fluidité des rencontres, l'occupation de l'espace. Nos territoires qui petit à petit se dessinent : une ville dans la ville. Il capitonne les souvenirs, des munitions pour les catapultes, nos actions capitales. On cultive nos volatiles, en toute liberté. Les images qu'il compile sont un des seuls cadres dans lesquels ces drôles d'oiseaux acceptent de s'inscrire."

© Speerstra Gallery