Pour l’exposition collective “Out Run”, la Speerstra Gallery Paris partage son envie de mettre en avant une génération d’outsiders. C’est l'occasion de prendre part à cette course incessante vers la nouveauté et de mettre en lumière la richesse des parcours, techniques et styles des neuf artistes présentés.
Avec : Azerty, BadYear85, Fuzi, JC Earl, Alonso Alcalde, Léonard von Muralt, Stohead, Pietro Castano et Le Zeste.
Pour l’exposition collective "Out Run", la Speerstra Gallery Paris partage son envie de mettre en avant une génération d’outsiders. C’est l'occasion de prendre part à cette course incessante vers la nouveauté et de mettre en lumière la richesse des parcours, techniques et styles des neuf artistes présentés. Les œuvres illustrent les multiples influences de cette génération, élargissant les domaines d’expression : peinture, sculpture, dessin, photographie et tissage.
Pour l’exposition collective "Out Run", la Speerstra Gallery Paris partage son envie de mettre en avant une génération d’outsiders. C’est l'occasion de prendre part à cette course incessante vers la nouveauté et de mettre en lumière la richesse des parcours, techniques et styles des neuf artistes présentés. Les œuvres illustrent les multiples influences de cette génération, élargissant les domaines d’expression : peinture, sculpture, dessin, photographie et tissage.
"Out Run" est une exploration des multiples références de la culture des années 80-90.
En 1986, c'est d'abord un jeu vidéo d'arcade où l’on prend le volant d'une Ferrari Testarossa, accompagné d’une blonde glamour, dans un décor aux perspectives infinies, incarnant luxe et évasion. En 2002, en version française, c’est aussi le titre "On roule, on rôde" du 113 featuring la Fonky Family, illustrant la même génération qui, après avoir parcouru des milliers de kilomètres sur écran avec le jeu OutRun, roule désormais sur les voies de la désillusion sociale. Le décor n’est plus le même : les cités de Vitry ou Marseille, avec comme couleurs les nuances du béton. Désormais on circule en voiture entre amis pour échapper à un quotidien trop pesant, en quête d’occupations incertaines.
Les couleurs, matières et motifs des œuvres sont imprégnés de cette énergie des années 80-90 : flamboyantes, parfois criardes, flirtant même avec la vulgarité. Ces codes, désormais perçus autrement, évoluent dans un contexte où leur valeur originelle est transformée. Le tableau sur bois, de l’artiste suisse Léonard von Muralt, interpelle avec son fond en feuille d'argent, vibrant de couleurs. Semblable à un circuit automobile, deux anneaux occupent l'espace, bien qu’il s’agisse en réalité de deux circuits distincts et fermés. Leur superposition créée une illusion, évoquant les dérives de notre monde actuel. Quant à Fuzi, sa spontanéité et sa liberté de composition capturent des ambiances qui lui sont chères : cocotiers, flamants roses, et silhouettes en bikini, évoluent dans un univers empreint de violence et de gangs, avec en fond sonore le titre "Roadgame" de Kavinsky.
En éveillant les mémoires collectives, l'exposition invite à retrouver des éléments de sa propre vie et de ses souvenirs. Bien que colorée et texturée, elle questionne nos réminiscences et les émotions suscitées par ces œuvres, prolongeant ainsi cette nostalgie dans un nouvel espace-temps.
© Speerstra Gallery
En 1986, c'est d'abord un jeu vidéo d'arcade où l’on prend le volant d'une Ferrari Testarossa, accompagné d’une blonde glamour, dans un décor aux perspectives infinies, incarnant luxe et évasion. En 2002, en version française, c’est aussi le titre "On roule, on rôde" du 113 featuring la Fonky Family, illustrant la même génération qui, après avoir parcouru des milliers de kilomètres sur écran avec le jeu OutRun, roule désormais sur les voies de la désillusion sociale. Le décor n’est plus le même : les cités de Vitry ou Marseille, avec comme couleurs les nuances du béton. Désormais on circule en voiture entre amis pour échapper à un quotidien trop pesant, en quête d’occupations incertaines.
Les couleurs, matières et motifs des œuvres sont imprégnés de cette énergie des années 80-90 : flamboyantes, parfois criardes, flirtant même avec la vulgarité. Ces codes, désormais perçus autrement, évoluent dans un contexte où leur valeur originelle est transformée. Le tableau sur bois, de l’artiste suisse Léonard von Muralt, interpelle avec son fond en feuille d'argent, vibrant de couleurs. Semblable à un circuit automobile, deux anneaux occupent l'espace, bien qu’il s’agisse en réalité de deux circuits distincts et fermés. Leur superposition créée une illusion, évoquant les dérives de notre monde actuel. Quant à Fuzi, sa spontanéité et sa liberté de composition capturent des ambiances qui lui sont chères : cocotiers, flamants roses, et silhouettes en bikini, évoluent dans un univers empreint de violence et de gangs, avec en fond sonore le titre "Roadgame" de Kavinsky.
En éveillant les mémoires collectives, l'exposition invite à retrouver des éléments de sa propre vie et de ses souvenirs. Bien que colorée et texturée, elle questionne nos réminiscences et les émotions suscitées par ces œuvres, prolongeant ainsi cette nostalgie dans un nouvel espace-temps.
© Speerstra Gallery