Parallèlement à ses collaborations pour des magazines, Maï entame plusieurs voyages sur la côte est. Les premières rencontres hip-hop ont lieu dans les parcs et les coins de rue (block party's), c'est le moment choisi par les DJ's, MC's et breakers pour rivaliser de talent et oublier pour un temps la dureté de la vie. C'est au cours de ces rassemblements festifs et improvisés que naît la culture hip-hop.
Maï Lucas, jeune photographe parisienne, a grandi dans le milieu de la culture hip-hop parisienne des années 80. Depuis 1992, elle s'investit dans un vaste projet documentaire sur la culture urbaine des multiples communautés ethniques des États-Unis et en particulier de la ville de New York. Parallèlement à ses collaborations pour des magazines, Maï entame plusieurs voyages sur la côte est. Les premières rencontres hip-hop ont lieu dans les parcs et les coins de rue (block party's), c'est le moment choisi par les DJ's, MC's et breakers pour rivaliser de talent et oublier pour un temps la dureté de la vie. C'est au cours de ces rassemblements festifs et improvisés que naît la culture hip-hop. "Vingt ans plus tard, c'est à Jones Beach, Long Island, située à une heure et demie de Manhattan, qu'est organisé le Greek Fest où l'on trouve les dernières tendances vestimentaires et musicales. Le Greek Fest est un événement populaire où je me rends chaque année pour observer les attitudes et le mode de vie de la jeunesse afro-américaine."
Cette exposition intitulée "New York City Ghetto Shine" témoigne de la réalité de milliers de jeunes à travers les États-Unis qui perpétuent la source de la création hip-hop.
© Speerstra Gallery