Déclaration de son amour inconditionnel à New York sa ville natale, Daze présente avec "Portals", une exposition sincère et mature après de longues années d’absence à Paris. Ses toiles, mixant une multitude de techniques avec subtilité, immortalisent des heures de pérégrinations en solitaire et la mélancolie de cette ville en perpétuelle évolution.
Figure incontournable du graffiti new-yorkais des années 1970-1980, électron libre parmi la génération pionnière, Chris Ellis plus connu sous le nom de Daze s’est très vite attaché à signer son nom décliné sous toutes ses formes. A la sortie de ses études à l’Art Design High School en 1976, Daze relève le défi d’assurer une transition artistique des wagons de métro vers le calme de l’atelier. Pari réussi, Daze obtient la reconnaissance internationale de ses pairs mais pas que, se voyant alors exposé dans les collections prestigieuses du MoMA de New York ou du Musée de Groningue aux Pays-Bas. Car Daze peint comme il pense : avec beaucoup de sensibilité, il développe en effet une esthétique intuitive, nourrie au tumulte urbain et à l’énergie qui s’y dégage. De ce fait, pas étonnant que Baz Luhrmann l’ait choisi comme consultant avec Crash sur la série télévisée "The Get Down", hommage en une saison de la genèse du mouvement hip-hop aux États-Unis.
Déclaration de son amour inconditionnel à New York sa ville natale, Daze présente avec "Portals", une exposition sincère et mature après de longues années d’absence à Paris. Ses toiles, mixant une multitude de techniques avec subtilité, immortalisent des heures de pérégrinations en solitaire et la mélancolie de cette ville en perpétuelle évolution. Telle une collection de souvenirs, Daze expose ici à cœur ouvert l’ambivalence de ses sentiments et de sa propre place au milieu de ces buildings. Avec douceur et poésie, il concilie peinture classique et culture graffiti, figure humaine et urbanisme grandiloquent, calligraphie et abstraction.
© Speerstra Gallery