L'artiste revient à ses racines d'artiste graffiti pur tout en envisageant son travail d'une manière nouvelle.
Alëxone Dizac s'apprête à exposer pour la première fois en galerie son style le plus calligraphique, mieux connu sous le nom d'Œdïperies, qu'il exhibe habituellement sur murs. Alëxone lâche momentanément son univers fantasmagorique empli de références, de clins d'œils malins, d'allusions fines à notre société et d'humour, pour en revenir au style graffiti qui l'a fait connaître. C'est la rencontre avec Seen, le godfather (parrain) du graffiti, et son invitation à venir peindre dans son atelier qui à décidé Alëxone à réaliser ce projet. "Œdïperies", comme un retour aux sources, pour le nom sous lequel il signe ses œuvres sur murs, pour la technique qu'il emploie ainsi que pour le motif qu'il dévoile.
Il réalise pour la Speerstra Gallery une série travaillée du nom d'Œdipe peinte exclusivement au spray. Alëxone choisit le spray car c'est la technique qu'il a découverte grâce au graffiti, ainsi que celle qui reste la plus adaptée pour peindre des lettrages. Cependant, le changement de format et de matière rend le travail d'Alëxone plus instinctif et la touche plus brut que dans ces travaux précédents. L'artiste revient à ses racines d'artiste graffiti pur tout en envisageant son travail d'une manière nouvelle.
© Mathilde Schnegg / © Speerstra Gallery