L'art urbain
Le street art apparaît dans les années 70 à New York, en même temps que le graffiti. Il se manifeste par des interventions sur les bâtiments, les façades, ou encore les panneaux de signalisation des espaces publics, sous forme de pochoirs, de graffitis, de gravures, d'affiches ou encore de projections sur les bâtiments. Certains artistes conceptuels ont également été reliés à ce mouvement. Souvent, le street art reste à compléter par les passants, ce qui en fait un art interactif et accessible à tous. Le spectateur n'a qu'à le remarquer pour y être intégré. Cet art gratuit, éphémère et le plus souvent anonyme est une réaction au trop-plein d'images commerciales qui nous envahissent. L'art "illicite" ne s'achète pas mais manipule les images afin de tout envahir à la manière de la publicité.
En plus de prôner une vision commune du monde, le street art espère également que ses petites actions peuvent faire changer les choses. En effet, cet art transgressif interroge sans arrêt, en remettant en question notamment les interdits et les tabous de notre société, mais aussi la notion d'appartenance. De plus, il relève souvent les aberrations et les paradoxes de notre société en plaçant des noms et des dessins dans des contextes qui leur sont parfois totalement opposés. Mais le street art répond aussi à des besoins plus basiques de l'homme, comme celui de communiquer ou encore de laisser une empreinte de son passage.
Les artistes les plus connus de ce mouvement sont notamment : JR, Obey, Invader, Nunca, Vhils, M City, Blu, Swoon, D*Face, Faile, Zevs, Kaws, Miss-Tic, Bleck le Rat, Banksy, Twist, Os Gêmeos, Buff Monster, Gil Bensmana, Jérôme Mesnager, Mac, François Morel, Open Your Eyes, Paelle?, Tom Tom, VLP, Mosko et associés, Nemo, Scandal, L'Atlas, Blek, Honet, Ernest Pignon-Ernest, Jean Faucheur, G, Antonio Callego, etc.