Dondi White, MinOne, Daze, JonOne, Crash, Revolt, Rammellzee, Futura, Noc 167, Henry Chalfant, Stohead, Sozyone, Alëxone, Mambo, Tilt et Fafi, Mist, Remi Rough, Lazer 3.14, L’Atlas, Smash137, Jazi, Serval, Rosyone, Thierry Furger, Xavier Magaldi, Sigi Dare von Koeding et Swox.
Depuis la nuit des temps, l’homme n’a eu de cesse de cultiver un besoin d’expression et de communication. Les surfaces naturelles, comme les pierres des grottes ou celles des murs, ont été les premiers supports à recevoir des peintures, des inscriptions et des gravures. Les techniques graphiques se sont développées siècle après siècle, et aujourd’hui nous partageons cinquante ans d’histoire de l’une de ces disciplines.
Tout a commencé à la fin des années 60 à Philadelphie en Pennsylvanie avec des graffeurs comme Cornbread et Cool Earl. Dès le milieu des années 70, le mouvement graffiti a rapidement pris de l’ampleur à New York. Des milliers de noms peints à la bombe firent leur apparition sur les bâtiments, boîtes aux lettres, cabines téléphoniques, tunnels, bus et finalement sur les rames du métro.
Les tags de Taki 183, sans conteste le plus célèbre des précurseurs, étaient visibles dans tout New York. Demetrius, de son vrai nom, est d’origine grecque et 183 était le numéro de la rue où il vivait. Il travaillait comme coursier, ce qui lui permis d’inscrire son nom partout pendant ses heures de travail.
D'autres graffeurs connus de cette période étaient : Coco144, Snake1, Joe 136, Barbara and Eva 62, Eel 159, Yank 135, Julio 204, Frank 207, etc. Ils sont les pères fondateurs du mouvement graffiti.
L’émergence et la diffusion du mouvement graffiti sont intimement liées à la culture hip-hop. Tous les artistes de cette culture ont à cœur de performer, d’être les meilleurs, d’être vus et entendus. Issus des couches sociales défavorisées pour l’immense majorité d’entre eux, leur art est aussi un manifeste social. Les rappeurs s’enregistrent sur cassette, les danseurs réalisent des vidéos, les graffeurs s’affichent aux angles des rues fréquentées et sur les métros. Mais pour les graffeurs, la diffusion est encore limitée à un lieu, un support fixe. Les œuvres ne peuvent pas traverser l’atlantique ou être chez un particulier, jusqu’à l’année 1972.
Les tags de Taki 183, sans conteste le plus célèbre des précurseurs, étaient visibles dans tout New York. Demetrius, de son vrai nom, est d’origine grecque et 183 était le numéro de la rue où il vivait. Il travaillait comme coursier, ce qui lui permis d’inscrire son nom partout pendant ses heures de travail.
D'autres graffeurs connus de cette période étaient : Coco144, Snake1, Joe 136, Barbara and Eva 62, Eel 159, Yank 135, Julio 204, Frank 207, etc. Ils sont les pères fondateurs du mouvement graffiti.
L’émergence et la diffusion du mouvement graffiti sont intimement liées à la culture hip-hop. Tous les artistes de cette culture ont à cœur de performer, d’être les meilleurs, d’être vus et entendus. Issus des couches sociales défavorisées pour l’immense majorité d’entre eux, leur art est aussi un manifeste social. Les rappeurs s’enregistrent sur cassette, les danseurs réalisent des vidéos, les graffeurs s’affichent aux angles des rues fréquentées et sur les métros. Mais pour les graffeurs, la diffusion est encore limitée à un lieu, un support fixe. Les œuvres ne peuvent pas traverser l’atlantique ou être chez un particulier, jusqu’à l’année 1972.
A cette époque, Hugo Martinez, sociologue à l’université de New York, identifie immédiatement le potentiel artistique de cette première génération d’artistes. Le UGA crew (United Graffiti Artists) et Hugo Martinez sélectionnèrent les artistes graffiti les plus en vogue du moment et organisèrent la toute première exposition graffiti à la Razor Gallery. UGA se vit fournir des opportunités qui étaient alors inaccessibles à ces artistes ; les artistes représentés étaient : Phase 2, Mico, Coco144, Pistol, Flint707, Bama, Snake1 et Stitch1.
L’exposition débute par une œuvre historique qui marque le début de la diffusion internationale du mouvement. L’œuvre "King of all kings" de l’artiste Snake1 est l’une des premières œuvres réalisées sur un support en toile. Cette œuvre inscrit le mouvement dans l’histoire de l’art, utilisant le même support que les grands maîtres de la peinture classique. Désormais, le graffiti pourra voyager, s’exposer, se collectionner. C’est ce passage de la rue à la toile qu’on nommera plus tard le post-graffiti.
"Graffiti : 50 ans d'histoire" retrace le parcours d’un mouvement singulier. La sélection d’œuvres fait un état des lieux des artistes qui ont contribué à cette histoire. Les précurseurs américains amorcent l’exposition avec des œuvres historiques, des photos d’archives et des croquis. Se croisent les œuvres de Dondi White, MinOne, Daze, JonOne, Crash, Revolt, Rammellzee, Futura, Noc 167, Henry Chalfant, etc.
La production européenne, plus récente, montre les évolutions graphiques de la discipline. On y retrouve les œuvres de Stohead, Sozyone, Alëxone, Mambo, Tilt et Fafi, Mist, Remi Rough, Lazer 3.14, L’Atlas, etc.
L’exposition consacre la scène suisse avec des œuvres d’artistes qui ont désormais une renommée internationale : Smash137, Jazi, Serval, Rosyone, Thierry Furger, Xavier Magaldi, Sigi Dare von Koeding et Swox.
La production européenne, plus récente, montre les évolutions graphiques de la discipline. On y retrouve les œuvres de Stohead, Sozyone, Alëxone, Mambo, Tilt et Fafi, Mist, Remi Rough, Lazer 3.14, L’Atlas, etc.
L’exposition consacre la scène suisse avec des œuvres d’artistes qui ont désormais une renommée internationale : Smash137, Jazi, Serval, Rosyone, Thierry Furger, Xavier Magaldi, Sigi Dare von Koeding et Swox.
© Speerstra Gallery